/image%2F1756138%2F20160706%2Fob_23494e_embleme-gard.PNG)
20 avril 2008
7
20
/04
/avril
/2008
14:57
Bonjour,
Suite au projet de livre blanc de Mr Silicani, la GRPP, la loi sur la mobilité, la réforme de la représentativité, les syndicats traditionnels sont condamnés à sauver les meubles.Entondons nous, sauver ce qu'ils peuvent ENCORE...
Quelles conséquences pour les gros et les autres organisations émergentes comme l'UNSA , SUD.?
En clair, les grosses fédérations syndicales traditionnelles peuvent encore se présenter et ont accepté peu ou prou de signer un accord ou les gros vivent et les petits ou nouveaux syndicats doivent impérativement s'unir sinon ils mourront.
La CGT a choisi l'accord MEDEF. La CFDT va suivre la même voie certainement le 27 Avril...
De sorte que selon le nouveau système,
- vous fusionnez et vous existez.
- Où vous mourrez.
Cela n'a pas seulement une conséquence historique sur l'accord d'une signature MEDEF, CGT, bientôt CFDT en occultant tous les autres.
Mais elle aura des conséquences également sur le syndicalisme à la Française, basé sur la pluralité, la diversité, et l'autonomie de certaines structures face à l'embrigadement et l'adhésion à une obédience politique...
D'autre part, si cette réforme réussit, il faudra impérativement inciter à une syndicalisation obligatoire comme dans certains pays, car pour l'instant, vu ce que voit les salariés, ils n'y croient plus, surtout aux anciens discours suivi au canon par les troupes militantes, aux paroles bling bling non suivi d'effet sur la feuille de paie.
Ainsi, c'est 4 % à peine de salariés qui sont syndiqués, c'est peu mais génant parce qu'il y a quelquefois trop d'interlocuteurs. D'ou difficulté à trouver un compromis. Alors le MEDEF et le gouvernement ont trouvé la solution idoine.
Qu'ils se comptent, on verra après, pour trouver des mesures incitatives à l'adhésion à un pôle syndical facile à se pretter à la discussion ou à un compromis au nom de toutes et tous.
Autre avantage non négligeable, on fait des économies d'échelles et on remet à plat un système quasiment napoléonien basé sur les luttes sociales anciennes et les avantages acquis.
Dans ce schéma, le salarié n'aura plus le choix, ou il adhérera au système à l'allemande, où il fera seul...
Dans ces conditions, la réussite de la survie des NON HISTORIQUES, (ceux en dehors du décret de 66), devront s'unir, se marier, se pacser, s'acoquiner, se rabibocher, se réconcilier, se partager le gateau des décharges institutionnelles encore présentes ( ça va pas durer...).
Economies, fin des grandes luttes sociales, fin du service public gratuit, rentabilité du service public, contractualisation des personnels, incitations au départ, fin du statut public, une fonction publique de métier, non remplacement des départs à la retraite, voila le programme de réforme de la fonction publique qui avait été annoncé et qui va être réalisé.
Que pourront faire les fonctionnaires, alors que la fin de paiement des jours de grève est une réalité depuis longtemps, et que les familles des fonctionnaires sont toutes ou presques endettées jusqu'au cou.?
Le dialogue social n'existant plus depuis longtemps, une contractualisation artificielle ne suffira peut être pas à empecher des mouvements sociaux inéluctables dans la fonction publique.
Je suis le premier à le regretter mais pas le seul à le penser.
Il est vrai que nos énarques, x, écoles de mines, ne fonctionnent pas comme nous, ils comptent en euros financier, pas en euros social. là est la différence.
Bonne journée.
jean marc.
Suite au projet de livre blanc de Mr Silicani, la GRPP, la loi sur la mobilité, la réforme de la représentativité, les syndicats traditionnels sont condamnés à sauver les meubles.Entondons nous, sauver ce qu'ils peuvent ENCORE...
Quelles conséquences pour les gros et les autres organisations émergentes comme l'UNSA , SUD.?
En clair, les grosses fédérations syndicales traditionnelles peuvent encore se présenter et ont accepté peu ou prou de signer un accord ou les gros vivent et les petits ou nouveaux syndicats doivent impérativement s'unir sinon ils mourront.
La CGT a choisi l'accord MEDEF. La CFDT va suivre la même voie certainement le 27 Avril...
De sorte que selon le nouveau système,
- vous fusionnez et vous existez.
- Où vous mourrez.
Cela n'a pas seulement une conséquence historique sur l'accord d'une signature MEDEF, CGT, bientôt CFDT en occultant tous les autres.
Mais elle aura des conséquences également sur le syndicalisme à la Française, basé sur la pluralité, la diversité, et l'autonomie de certaines structures face à l'embrigadement et l'adhésion à une obédience politique...
D'autre part, si cette réforme réussit, il faudra impérativement inciter à une syndicalisation obligatoire comme dans certains pays, car pour l'instant, vu ce que voit les salariés, ils n'y croient plus, surtout aux anciens discours suivi au canon par les troupes militantes, aux paroles bling bling non suivi d'effet sur la feuille de paie.
Ainsi, c'est 4 % à peine de salariés qui sont syndiqués, c'est peu mais génant parce qu'il y a quelquefois trop d'interlocuteurs. D'ou difficulté à trouver un compromis. Alors le MEDEF et le gouvernement ont trouvé la solution idoine.
Qu'ils se comptent, on verra après, pour trouver des mesures incitatives à l'adhésion à un pôle syndical facile à se pretter à la discussion ou à un compromis au nom de toutes et tous.
Autre avantage non négligeable, on fait des économies d'échelles et on remet à plat un système quasiment napoléonien basé sur les luttes sociales anciennes et les avantages acquis.
Dans ce schéma, le salarié n'aura plus le choix, ou il adhérera au système à l'allemande, où il fera seul...
Dans ces conditions, la réussite de la survie des NON HISTORIQUES, (ceux en dehors du décret de 66), devront s'unir, se marier, se pacser, s'acoquiner, se rabibocher, se réconcilier, se partager le gateau des décharges institutionnelles encore présentes ( ça va pas durer...).
Economies, fin des grandes luttes sociales, fin du service public gratuit, rentabilité du service public, contractualisation des personnels, incitations au départ, fin du statut public, une fonction publique de métier, non remplacement des départs à la retraite, voila le programme de réforme de la fonction publique qui avait été annoncé et qui va être réalisé.
Que pourront faire les fonctionnaires, alors que la fin de paiement des jours de grève est une réalité depuis longtemps, et que les familles des fonctionnaires sont toutes ou presques endettées jusqu'au cou.?
Le dialogue social n'existant plus depuis longtemps, une contractualisation artificielle ne suffira peut être pas à empecher des mouvements sociaux inéluctables dans la fonction publique.
Je suis le premier à le regretter mais pas le seul à le penser.
Il est vrai que nos énarques, x, écoles de mines, ne fonctionnent pas comme nous, ils comptent en euros financier, pas en euros social. là est la différence.
Bonne journée.
jean marc.
Partager cet article
